Histoire de l'Astrologie occidentale
Née de l'observation du
ciel...
Les Astres servaient donc de repères pour l'agriculture, l'heure, les rendez-vous, se diriger... La Chaldée, le berceau Les
premiers écrits - connus - se rapportant aux Astres remontent à 5 000
ans et sont d'origine chaldéenne (Irak actuel).
Il s'agit de relevés de mouvements planétaires inscrits sur des
tablettes d'argile.
Les 1ères traces d'Astrologie (relevés astronomiques assortis de présages) viennent de Babylone, capitale de la Mésopotamie (région du Moyen-Orient, entre Tigre et Euphrate). Des divisions du ciel en tranches permettaient de mieux répertorier les mouvements des Astres pour les comparer au cycle du temps : ce furent les 1ers signes. Les Egyptiens ont mis en place les décans en notant la correspondance entre le lever de l'étoile Sirius (héliaque) et le début de la crue annuelle du Nil. Du monde
gréco-romain à Ptolémée
L'astrologie
se diffuse en Grèce où elle devient individuelle alors qu'auparavant
les Astrologues n'interprétaient que pour la collectivité. Le premier
thème (un zodiaque) retrouvé avec positions précises date de 500 av.
JC. Les Grecs, par leurs siècles d'observation, assignèrent
des
caractères aux planètes déifiées et aux signes du zodiaque (le "cercle
des animaux"). Leur nouvelle division du ciel permit le calcul des
Maisons astrales et de l'Ascendant. L'horoscope apparut, graphique qui
permettait de connaître la position des planètes. Il fut convenu que
l'horoscope des humains serait basé sur l'heure de leur premier cri.
Ptolémée (100-170 ap.JC) écrivit le premier traité d'Astrologie moderne (le Tétrabiblos) qui fixe les règles d'interprétation, toujours utilisées aujourd'hui. La tradition
sauvée par les Arabes
Emportée
par l'effondrement de l'empire romain et attaquée par l'Eglise
chrétienne naissante, l'Astrologie, considérée comme de la sorcellerie,
connaît alors une éclipse. Pendant cette période noire en Europe, elle
doit sa survie aux Arabes qui la perfectionnèrent et firent
d'importantes découvertes en Astronomie en construisant des
observatoires dans toutes leurs grandes cités. Du Moyen-Age à
la Renaissance
L'Astrologie
revint en Europe par le biais des Croisades. L'étude des mouvements
célestes put reprendre, tolérée par l'Eglise. Elle est même enseignée
dans les grandes universités européennes dès le début du XIIème siècle
(même le Vatican possédait une chaire d'Astrologie...). Des savants
comme Copernic et Kepler la pratiquent. En inventant le télescope,
Galilée (1564-1642) permit de vérifier des informations supposées
jusqu'alors. Les campagnes la découvrent grâce aux almanachs et
calendriers.Scission entre
Astonomie et Astrologie
Cependant,
l'utilisation croissante de moyens d'observation de plus en plus
performants et l'avènement des sciences expérimentales
sont sûrement à l'origine du désintérêt pour l'Astrologie
dans la société occidentale, les planètes ayant perdu de leur mystère
et de leur aura mystique. C'est le "divorce" entre Astronomie et
Astrologie, étroitement imbriquées jusqu'alors.
En 1666, Colbert fonde l'Académie des Sciences et interdit l'étude de l'Astrologie. Bannie, elle se transmet de façon occulte via les membres de sociétés secrètes. Et aujourd'hui ?
N'étant
plus considérée comme une science, souvent confondue avec de
la
voyance ou autres pratiques prédictives, désservie par les horoscopes
et l'image véhiculée dans les médias, l'Astrologie a bien du
mal à montrer sa véritable nature !
Cependant, loin de ces considérations, et grâce à l'apport de la psychologie et du mouvement spirituel dont elle a bénéficié au cours du XXème siècle, les Astrologues qui la servent (et non la desservent...) proposent à chacun, en traduisant sa symbolique, de bénéficier d'un extraordinaire outil de connaissance de soi et de prise de conscience. |